L’Eglise et son retable

leglisePosée sur une hauteur, légèrement en retrait du bourg, l’Eglise de Moon-sur-Elle abritait depuis plusieurs siècles un authentique trésor fait de dorures, bois et peintures.

 

avant-travaux
avant travaux

La dynamique du projet a été en premier lieu une approche sécuritaire, le maître autel se décollant du mur. Après visites des experts, et au fur et à mesure du questionnement, nous avons eu alors le loisir de découvrir que le retable était très prometteur en terme de valeur patrimoniale.Cette découverte a déclenché une demande d’inscription aux monuments historiques. Le 25 août 2008, son enregistrement effectué, la municipalité a donc sollicité l’avis du service de conservation des antiquités et objets d’art pour la remise en état.

après travaux

La dynamique du projet a été en premier lieu une approche sécuritaire, le maître autel se décollant du mur. Après visites des experts, et au fur et à mesure du questionnement, nous avons eu alors le loisir de découvrir que le retable était très prometteur en terme de valeur patrimoniale.Cette découverte a déclenché une demande d’inscription aux monuments historiques. Le 25 août 2008, son enregistrement effectué, la municipalité a donc sollicité l’avis du service de conservation des antiquités et objets d’art pour la remise en état.

 

Ce retable, datant des XVIIe et XVIIIe siècles, avait en effet été badigeonné en marron et menaçait de s’effondrer. La menuiserie a donc été déposée et restaurée dans l’atelier de Walter Simon à Coulvain (Calvados).

pendant-travaux

Le dégagement au scalpel des couches de peinture, par Delphine Hue, de Caumont-l’Eventé, a permis de mettre à jour un décor riche et homogène sur l’ensemble du retable. Restée intacte sous les couches de marron, la composition découverte sur le devant d’autel était d’une exceptionnelle fraîcheur et n’a nécessité aucune retouche. Le maître-autel, restauré et redoré, a retrouvé son harmonie et sa richesse originelle, tandis que la statue centrale en bois, la Vierge à l’Enfant, était elle aussi restaurée, par les soins du sculpteur Frédéric Rouchet de Granville.

la-manche-libre

retableEn conclusion : cinq mois de travaux pour une opération très spectaculaire.

La commune a reçu le dîplome d’honneur de la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France le 6 avril 2011.